A l’occasion du lancement des nouvelles motorisations Euro 6 sur la gamme DS, French Driver vous propose une prise en main des DS 3 1.6 e-THP 165 et DS 4 1.2 e-THP 130 PureTech lors d’une journée en immersion au cœur de l’univers DS, entre Paris et Versailles…
Il était impossible de concevoir French Driver, de vous parler de passion automobile et d’art de vivre à la française, sans nous intéresser à la marque DS… Et cela tombe bien, car en cette journée pluvieuse de décembre, nous étions invités au DS World Paris, situé à deux pas des Champs Elysées, pour les essais internationaux des nouvelles motorisations Euro 6 sur la gamme DS : 1.6l BlueHDi 120 ch, 1.6l e-THP 165 ch, ainsi que le nouveau trois-cylindres 1.2l e-THP 130 ch PureTech.
La journée commence par une présentation du DS World Paris, flagship store de la marque DS qui vient tout juste de fêter son premier anniversaire : ce lieu unique, sur 3 niveaux, est à la fois une vitrine et un point de vente des véhicules DS. Y sont actuellement exposés les véhicules de la gamme DS : DS 3, DS 3 Cabrio, DS 4 et DS 5, mais également le concept Citroën C-SportLounge qui préfigurait la DS 5 en 2005, ou encore une Citroën DS 19 de 1961, en clin d’œil à l’héritage de DS.
A noter que depuis cette année, DS s’émancipe désormais comme une marque à part entière du groupe PSA, et non plus comme une ligne Premium au sein de Citroën. Le lancement de cette nouvelle marque a été porté par le concept Divine DS présenté au Mondial de l’Automobile de Paris cet automne, qui est un manifeste du luxe, du raffinement, mais aussi de la qualité et de la technologie, plus que jamais présents dans l’ADN de DS.
Véritable écrin de la marque DS, le DS World incarne son positionnement très chic et parisien : situé au cœur du Triangle d’Or parisien, dans une ambiance tamisée qui emprunte les codes d’une boutique de luxe, tous les sens du visiteur sont en éveil, avec notamment un parfum et une musique d’ambiance spécifiques, sans oublier la mise en avant du savoir-faire de la Marque et notamment dans le travail des matières.
A ce propos, saviez-vous que plusieurs types de cuirs différents sont proposés sur la gamme DS ? Parmi lesquels le cuir Grainé, le cuir Nappa, mais aussi le cuir Semi-Aniline, la qualité la plus naturelle et la plus luxueuse des peaux automobiles, que l’on retrouve plus habituellement chez les marques Premium allemandes ! Ce positionnement affirmé d’une nouvelle marque Premium, qui incarne le luxe, l’élégance et le savoir-faire à la française, a déjà permis à DS d’écouler 500 000 véhicules depuis son lancement en 2010.
Et les ventes devraient s’envoler de plus belle avec la conquête de l’international : à plus long terme, DS prévoit de s’implanter dans les 160 plus grandes villes du monde, et de commercialiser 400 000 véhicules par an, dont 50% en dehors de l’Europe. En témoignent notamment les DS 5LS et DS 6WR, déjà présentées cette année mais qui seront seulement lancées en Chine et en Asie ! Pilier stratégique du nouveau plan « Back in the Race » du groupe PSA, DS est déjà présente à Paris et à Shanghai, et en 2015, ce seront une quarantaine de nouveaux DS Stores qui ouvriront dans le monde, et notamment à Luxembourg, Bruxelles ou encore Amsterdam.
Essai : DS 4 So Chic – 1.2 e-THP 130 PureTech BVM6
Nous débutons les essais avec une DS 4 So Chic de couleur Brun Hickory et équipée du moteur 1.2 e-THP PureTech de 130 chevaux couplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.
Cette motorisation « PureTech » est issue de la famille « EB », nouvelle génération de moteurs 3-cylindres de PSA Peugeot Citroën, fabriquée en France et qui équipe progressivement les véhicules du groupe depuis le printemps 2014, en versions 1.0l VTi 68, 1.2l VTi 82, 1.2l THP 110 et 1.2l THP 130 chevaux. Répondant aux normes Euro 6, cette version 130 ch (« EB2DTS ») embarque un turbo et un système Stop & Start, et promet sur notre DS 4 d’essai (équipée de jantes Brisbane 18″ incluses dans le Pack Style) une consommation mixte de 5,2 l/100 km pour des émissions de 120 grammes de CO2/km.
Niveau look, la DS 4 est assez difficile à définir : à mi-chemin entre une berline, un coupé et un crossover, c’est une voiture qui ne ressemble à aucune autre ! Ses galbes acérés et ses lignes dynamiques ont toutefois séduit plus de 110 000 clients depuis son lancement en 2011. Au chapitre des nouveautés lancées sur la DS 4 à la rentrée 2014, citons notamment une offre bi-ton, avec la possibilité d’opter pour un toit de couleur noire, Whisper ou Bleu Virtuel. Notre modèle d’essai étant équipé d’un toit de couleur noire, qui se prolonge également sur le becquet.
A bord, l’habitacle nous accueille dans une sorte de cocon, sensation qui est encore plus flagrante à l’arrière : l’accessibilité par ces étroites portes est en effet assez difficile, et bien que l’espace offert par la banquette soit tout à fait convenable, on a la vilaine impression d’être enfermé, d’autant plus que les vitres arrière sont désespérément fixes. Un toit en verre panoramique aurait été fortement apprécié des claustrophobes, mais malheureusement cette option est inexistante sur la DS 4… Pour se consoler, il nous restera le pare-brise panoramique, qui remonte assez haut et qui offre une meilleure sensation d’espace aux occupants avant uniquement.
Au niveau de la présentation intérieure, la DS 4 est très sérieuse : les finitions et les matériaux utilisés sont de qualité, d’autant plus sur notre modèle d’essai équipé de l’intérieur cuir bi-ton Noir-Habana, aux sièges chauffants et massants. Ultime raffinement, il est possible de choisir en option l’intérieur full cuir, comprenant des sièges en cuir semi-aniline de confection « bracelet de montre », typiques de la gamme DS, ainsi qu’une planche de bord intégralement recouverte de cuir Nappa surpiqué.
Au volant, la position de conduite est plutôt haute, et le volant assez volumineux : un temps d’adaptation est nécessaire pour s’y habituer, et notamment pour identifier les (trop) nombreux boutons situés dessus. La nouvelle motorisation 3 cylindres PureTech s’avère plutôt nerveuse à bas régime, avec un couple généreux de 230 Nm disponible dès 1750 tr/min (soit 44% plus important que sur le 1.6l VTi 120 qu’elle remplace).
Sur la route, ses 130 chevaux offrent suffisamment de puissance et de reprises pour effectuer des dépassements en toute sécurité, et la voiture fait preuve de souplesse et d’agilité, ainsi que d’une bonne tenue de route dans les courbes. Sur autoroute, l’insonorisation est soignée : on a vraiment l’impression d’être à bord d’une voiture du segment supérieur ! Dommage toutefois que le confort soit aussi ferme, d’autant plus avec ces jantes de 18 pouces montées en option sur notre modèle d’essai…
Et les tarifs ? La DS 4 est en effet accessible à partir de 22 300 €, tandis que la finition So Chic est proposée à partir de 26 710 €. Notre modèle d’essai, équipé du 1.2l e-THP 130 PureTech et doté de tous ses équipements en option, est affiché au tarif de 32 360 €.
Essai : DS 3 Cabrio Sport Chic – 1.6 e-THP 165 BVM6
Deuxième voiture à l’essai en ce jour, une DS 3 Cabrio Sport Chic de couleur Rouge Rubi, équipée du nouveau moteur 1.6 e-THP de 165 chevaux couplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.
Issue de la famille « EP » de motorisations 4 cylindres essence du groupe PSA, cette version 165 chevaux (« EP6FDT ») est une évolution conforme aux normes Euro 6 du moteur 1.6 THP existant (en 155 ch précédemment) : une motorisation dotée d’un très bon agrément (et désormais fiable malgré quelques ratés à ses débuts) qui a été élue en 2014 « Moteur International de l’Année » pour la 8ème année consécutive ! Cette déclinaison THP 165 embarque désormais un nouveau turbo, une pression d’injection retravaillée (200 bars au lieu de 120), un système Stop&Start à démarreur renforcé, et une architecture interne retravaillée pour diminuer les frottements et donc les pertes d’énergie. Pour couronner le tout, le moteur 1.6l THP est produit en France, à l’usine de la Française de Mécanique de Douvrin (62), tout comme le 1.2l e-THP 130 PureTech essayé sur la DS 4 !
Commercialisée à plus de 320 000 exemplaires depuis son lancement en 2010, la DS 3 ne cache pas sa filiation avec la Citroën C3, mais adopte tout de même un design qui lui est propre : des lignes plutôt rondes, avec un look trapu et sportif, notamment sur sa partie arrière avec son becquet de toit et sa jupe arrière « pseudo extracteur » qui intègre la double sortie d’échappement chromée, ainsi que son fameux « aileron de requin » présent sur le montant central. Chic et technologique, la DS 3 embarque à l’arrière de très beaux feux à LED, avec un traitement « 3D » du plus bel effet. A l’avant, et c’est une nouveauté du récent restylage, nous retrouvons de nouveaux projecteurs « Xenon Full LED » très réussis, dont les modules techniques ont été travaillés comme des pierres précieuses, et qui embarquent également des clignotants défilants : effet garanti !
A l’intérieur, volant et planche de bord sont également empruntés à la C3, avec un traitement et des coloris différents sur la DS 3. Les sièges « sport » disposent d’un bon maintien latéral, et il est possible de faire son choix parmi de nombreux garnissages : une maille « Perfo » (équipant notre modèle d’essai) de série, ou du cuir en option, sans oublier le superbe intérieur cuir Nappa « Crescendo » embarquant les fameux sièges de confection « bracelet de montre DS », avec un élégant dégradé blanc-noir : une option facturée tout de même 2570 € !
Notre version « Cabrio » embarque en plus un toit en toile rétractable, que nous n’avons malheureusement pas pu essayer à cause de la pluie omniprésente tout au long de la journée… Cette toile de toit « Gris Moondust » est ornée de l’élégante trame DS, et sur les versions à toit en dur, il est possible d’opter pour de nombreuses possibilités de personnalisation, parmi lesquelles des stickers « Régions » lancés récemment.
Parmi les autres nouveautés du restylage, citons également le freinage automatique d’urgence (Active City Brake) en ville, qui immobilise la voiture en cas de collision imminente détectée lorsqu’on roule à moins de 30 km/h, ainsi que la très pratique caméra de recul, dont l’image est affichée sur l’écran de la voiture dès que l’on enclenche la marche arrière.
Mais c’est sur la route que l’esprit « confort » de la C3 se fait totalement oublier : la DS 3 a une philosophie radicalement différente, plus axée sur la sportivité : elle est plus basse, et les suspensions sont aussi plus fermes. La direction assistée, qui elle aussi s’avère un peu ferme en ville, est bien plus appréciable sur de petites routes sinueuses : la voiture est précise, maniable, et s’inscrit parfaitement dans les virages, avec une tenue de route très sécurisante.
On retrouve tout le plaisir de conduite de l’excellent 1.6l THP, que j’ai déjà pu apprécier sur de nombreux modèles chez Peugeot : un moteur très souple à bas régime (avec un couple de 240 Nm disponible dès 1 400 tr/min), qui permet d’évoluer sereinement en ville, mais qui sait aussi se révéler redoutable d’efficacité lorsqu’on le sollicite. Les accélérations sont franches, accompagnées d’une délicieuse mélodie moteur et à l’échappement : un véritable régal ! Lorsqu’on souhaite rouler plus tranquillement, le sixième rapport de la boîte est le bienvenu, et le 1.6 THP 165 sait aussi être très sobre avec une consommation moyenne de 5,6 l/100 km.
Un agrément de conduite qui se chiffre à 28 230 € sur notre modèle d’essai, équipé de toutes ses options. La gamme DS 3 est toutefois accessible avec une motorisation plus sage (1.2l VTi 82 ch PureTech) à partir de 15 950 €, et 18 950 € en version Cabrio.
Une journée au cœur de l’univers DS…
Durant cette journée d’essais des DS 3 et DS 4, nous avons été plongés dans l’univers très chic et parisien de DS : un art de vivre à la française que la marque a voulu nous transmettre, en nous accueillant dans son superbe DS World parisien et en nous emmenant à Versailles, où nous avons pu découvrir à deux pas du Château la Cour des Senteurs.
Ce haut lieu de la parfumerie française réunit les traditions et le savoir-faire de cet univers raffiné, avec notamment la présence de la Maison des Parfums, un musée unique dédié aux parfums, mais aussi de Guerlain, Diptyque, Fabre, ou encore Lenôtre où nous avons vécu une agréable expérience olfactive et gastronomique, et où l’univers automobile de DS s’est mêlé à l’excellence des pâtisseries et de la gastronomie française.
La Cour des Senteurs abrite également un « Jardin des Senteurs », que j’espère pouvoir vous faire découvrir lorsque la météo sera un peu plus clémente… Le retour des beaux jours devrait aussi nous permettre d’essayer un peu plus en profondeur cette DS 3 Cabrio, dont la première prise en mains de cette version 1.6l THP 165 a été très plaisante !
Photos : Tran HA pour French Driver, DS
