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Essai Volkswagen Coccinelle Couture : La plus féminine ?

Photo essai Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

Lancée en 2011 et succédant à la New Beetle, la troisième génération de la Volkswagen Coccinelle se présente comme un véritable hommage à la version originelle de 1938. French Driver a pris le volant de la série spéciale Couture Exclusive, une auto au style féminin et dynamique.

La Volkswagen Coccinelle est un modèle unique notamment par son histoire, si ancienne qu’elle est connue de toutes les générations de passionnés d’automobile. Apparue avant la seconde guerre mondiale, elle a su garder après tant d’années son style reconnaissable avec ses mythiques phares ronds et ses formes galbées si caractéristiques.

Plus qu’un simple modèle, il s’agit d’une véritable icône automobile et ce dans le monde entier, puisque sa production dépasse à l’heure actuelle les 21 millions d’exemplaires. Aujourd’hui, la compacte revient en Europe avec cette 4ème génération déclinée en deux finitions (Design et Dune) ainsi que deux séries spéciales (Denim et Couture).

La Coccinelle de 2016 s’allonge, s’élargit, et devient plus sportive que sa devancière. Conçue sur la plateforme de la Golf 6, son restylage s’opère à la fois à l’extérieur et dans l’habitacle. C’est plus particulièrement la série spéciale Couture Exclusive, dotée d’un moteur 2,0 litres TDI de 150 chevaux qui a attiré notre attention et que nous avons pu prendre en main le temps d’une semaine.

Essai Volkswagen Coccinelle Couture : premières impressions

Photo 3/4 arrière Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

Le restylage de cette génération touche principalement les boucliers et les feux arrière, désormais à LED, tandis que l’on remarque l’arrivée de nouveaux coloris au catalogue. Cette série spéciale « Couture Exclusive » met notamment en avant la couleur « Dark Bronze métal » qui s’apparente à du marron, le tout avec des jantes en alliage de 18 pouces nommées « Ravenna », ainsi que des projecteurs bi-Xénon et des feux de jour à LED.

Presque 80 ans après sa première apparition, l’esprit de la Coccinelle est toujours là, avec un style plutôt décalé qui reste à ce jour unique dans le monde de l’automobile. Les formes sont généreuses et ici, les angles droits n’ont pas leur place. À l’avant, les phares restent ronds, tandis que nous retrouvons un capot plongeant avec l’insigne Volkswagen, ainsi qu’un bouclier avant retravaillé avec de larges entrées d’air noires et des inserts chromés.

De profil, les passages de roues sont élargis et donnent du cachet à la voiture. L’ensemble a du caractère, notamment à l’arrière avec des optiques à la forme originale. La lunette arrière bombée du milieu du toit au bouclier ainsi que le fin liseré qui fait son apparition en bas du pare-chocs lui confèrent quant à eux un petit côté mondain. Le style est là, alliant à la fois le chic et le choc avec en plus une petite touche de sportivité.

Essai Volkswagen Coccinelle Couture : vie à bord

Photo tableau de bord Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

À l’intérieur, les éléments de la gamme Volkswagen sont bien présents, notamment au niveau de la planche de bord et du volant. Quelques inserts chromés sont également apposés au niveau des entourages d’aérateurs et des boutons. L’esprit et les formes généreuses de la Coccinelle originelle sont conservés, avec des aérateurs et des compteurs ronds faisant indéniablement référence à son illustre ainée.

La couleur est toujours appréciée dans un habitacle d’ordinaire austère. Ici, les sièges ivoire rappellent la teinte de la carrosserie, tandis que les finitions suivent les standards germaniques et sont très propres. La sellerie en cuir Nappa est confortable avec un bon maintien au niveau de l’assise.

À l’arrière, il ne faut surtout pas s’attendre à un grand espace au niveau des jambes ni de la tête, avec une hauteur sous plafond assez basse. Le coffre offre quant à lui un volume convenable de 310 litres.

Essai Volkswagen Coccinelle Couture : sur la route

Photo essai Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

Cette version Couture est équipée d’un moteur 2,0 litres TDI de 150 chevaux associé à une boîte robotisée DSG à 6 rapports. Au premier coup de clé, le moteur diesel se réveille et se montre quelque peu bruyant. La boîte de vitesses, que beaucoup de clients adoptent désormais, est parfaitement gérée avec des passages de rapports fluides et sans à-coups. Le couple de 340 Nm est généreux à bas régime et assure des relances honorables, notamment sur autoroute.

Concernant la tenue de route, c’est là aussi un succès grâce à la plateforme de la Golf 6 sur laquelle elle est basée. Même les jantes de 18 pouces et les larges roues n’entachent en rien le confort de conduite, et il est même possible d’aller chercher quelques sensations. La direction est consistante, la prise de roulis est maîtrisée et le freinage est correct. En somme, une voiture plaisante à conduire, avec un petit côté décalé fort sympathique que l’on apprécie beaucoup.

Les chiffres soulignent ses capacités, avec une vitesse de pointe aux alentours de 200 km/h et un 0 à 100 km/h effectué en à peine 9 secondes. Sobriété oblige, la consommation tourne autour de 5,5 l/100 km, avec des rejets de 117 grammes de CO2/km. La voiture est d’ailleurs exemptée de malus, malgré les nouveaux barèmes entrés en vigueur en janvier 2017.

Essai Volkswagen Coccinelle Couture : en bref

Photo face avant Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

Il s’agit certainement de la plus féminine des Volkswagen mais aussi de la plus attachante, avec en plus une histoire très riche. Ici, la recette est simple : allier le chic à une légère touche d’excentricité. Cette face avant reconnaissable parmi tant d’autres a encore aujourd’hui toutes ses chances de séduire, et même si elle prend quelque peu en volume, elle conserve tout son charme originel.

L’intérieur reste confortable avec un espace à l’avant convenable. Le moteur est parfait pour ce type de véhicule, avec en prime une tenue de route à la hauteur. Le tarif de 34.900 € de cette série spéciale Couture Exclusive est un peu salé pour ce type de produit, mais il reste néanmoins dans la lignée des prix affichés par la concurrence, Mini en tête de liste.

Essai Volkswagen Coccinelle Couture : Fiche Technique

Photo moteur diesel 2.0 TDI 150 ch Volkswagen Coccinelle Couture

  • Moteur : Diesel TDI, 4 cylindres en ligne, 1968 cm³, 16 soupapes, injection directe
  • Position : Transversale avant
  • Suralimentation : Turbo
  • Puissance : 150 ch (110 kW) à 3.500 tr/min
  • Puissance fiscale : 8 CV
  • Couple moteur : 340 Nm à 1.750 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 8,9 secondes
  • Vitesse maxi : 200 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boite de vitesse : Boîte robotisée DSG double embrayage à six rapports
  • Pneus : 235/45 R18
  • Freins : 4 freins à disque dont 2 ventilés
  • Suspensions avant : Type MacPherson
  • Suspensions arrière : Essieu semi-rigide
    • Longueur : 4.280 mm
    • Largeur : 1.820 mm
    • Hauteur : 1.480 mm
    • Empattement : 2.520 mm
    • Diamètre de braquage : 10,8 mètres
    • Volume de coffre : 310 litres – 905 litres
    • Poids à vide : 1.445 kg (DIN)
    • Rapport Poids/Puissance : 6,3 kg/ch
    • Consommation Urbaine : 5,7 l/100 km
    • Consommation Extra-Urbaine : 4,4 l/100 km
    • Consommation Mixte : 4,8 l/100 km
    • Capacité Réservoir : 55 litres
    • Emissions de CO2 : 126 g/km
    • Norme antipollution : Euro VI
    • Année de lancement : 2016
    • Prix de base : 26.950 €
    • Prix du modèle essayé : 34.900 €

    Photos : essai Volkswagen Coccinelle Couture (2016)

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