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Essai de la Toyota Yaris IV Hybride : la nouvelle citadine Made in France !

Photo essai Toyota Yaris IV Hybride (2020)

French Driver vous invite à bord de la nouvelle Toyota Yaris de quatrième génération : découvrez nos premières impressions au volant de la version Hybride de 116 chevaux !

Depuis le lancement de sa première génération il y a plus de 20 ans, en 1999, la Toyota Yaris fait désormais partie des citadines incontournables du marché. Dans nos contrées, elle est réputée pour être fabriquée en France, depuis 2001 sur le site TMMF (Toyota Motor Manufacturing France) de Onnaing, près de Valenciennes dans le Nord, qui alimente les marchés européens et d’Amérique du Nord. Elle est d’ailleurs la voiture étrangère la plus vendue en France.

Il faudra attendre le troisième opus de la Yaris pour la voir proposée en version hybride, avec la Toyota Yaris HSD lancée en 2012. C’est cette même année que la citadine japonaise obtient le label « Origine France Garantie », qui certifie que plus de la moitié de sa valeur est produite en France. Cette année, la Toyota Yaris se renouvelle entièrement, avec une quatrième génération reposant sur la nouvelle déclinaison GA-B de la plateforme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture), dédiée aux citadines.

Nous sommes partis dans la région d’Annecy, en Haute-Savoie, pour prendre le volant de la version Hybride de 116 chevaux, qui devrait représenter pas moins de 80% des ventes du modèle. Si la concurrence est encore discrète sur ce segment, elle viendra notamment affronter les nouvelles Renault Clio E-Tech et Honda Jazz e:HEV. Découvrez la nouvelle citadine hybride nippone « Made in France » à l’essai sur French Driver !

Essai Toyota Yaris IV : premières impressions

Photo 3/4 arrière Toyota Yaris IV Hybride (2020)

Alors que les précédentes générations de la Yaris étaient assez passe-partout, Toyota est reparti d’une feuille blanche pour lui offrir un look plus athlétique et agressif : on aime ou on n’aime pas, mais il faut admettre que cette nouvelle Yaris ne passe pas inaperçu, surtout dans cette teinte bi-ton Rouge Fusion / toit Noir spécifique à la version haut de gamme baptisée « Première ».

Plus compacte, la nouvelle Yaris de quatrième génération se raccourcit de 5 mm mais s’élargit de 50 mm, pour afficher désormais 3,94 mètres de long sur 1,75 mètre de large. Malgré cela, l’empattement progresse de 50 mm, avec une réduction des porte-à-faux, afin d’offrir plus d’espace à bord. La hauteur est quant à elle abaissée de 40 mm, pour culminer désormais à 1,5 mètre, sans pour autant sacrifier la vie à bord puisque les occupants sont désormais assis plus bas. Le centre de gravité est par conséquent abaissé (-12 mm) pour un meilleur comportement dynamique, qui bénéficie également de la meilleure rigidité (+37 %) de la voiture, grâce à sa nouvelle plateforme.

Notre modèle d’essai est une version « Première » qui coiffe la gamme de la Yaris, composée de six finitions : France, France Business, Design, Iconic, Collection et Première. Celle-ci offre notamment de série le toit panoramique, les jantes alliage de 17 pouces, le chargeur à induction ainsi que le kit audio JBL, le système de navigation GPS (700 €) ainsi que le crochet d’attelage (750 €) restant quant à eux en option.

Essai Toyota Yaris IV : vie à bord

Photo intérieur Toyota Yaris IV Hybride (2020)

L’intérieur de cette nouvelle Yaris alterne le bon et le moins bon : les rangements sont nombreux et les finitions sont correctes, mais on lui reprochera l’emploi de trop nombreux plastiques durs à bord, malgré la présence d’une planche de bord moussée en partie haute… Difficile de tenir la comparaison face à une Peugeot 208 II ou une Renault Clio V, bien plus flatteuses sur ce point. Au niveau du coffre, la nouvelle Yaris affiche un volume de 286 litres, pouvant passer à 947 litres une fois la banquette rabattue, avec plusieurs aspects pratiques notables comme la présence d’un double plancher de coffre, ainsi que d’un seuil de chargement plutôt bas.

Si la position de conduite, plus basse qu’auparavant et avec un volant (inspiré de celui de la GT86 !) tombant bien sous la main, ainsi que le maintien latéral des sièges mi-cuir (spécifiques à la finition Première) sont louables, l’ergonomie au général est parfois discutable : c’est notamment le cas sur ces panneaux de porte intégrant à la fois la poignée, la commande d’ouverture de porte et de verrouillage, tandis que la partie supérieure rassemble les commandes de lève-vitres et de rétroviseurs électriques, ainsi qu’une second bouton pour verrouiller ou déverrouiller la voiture… L’ensemble est assez déroutant et il vous faudra un peu de temps pour vous y habituer.

L’instrumentation de bord, associant plusieurs cadrans numériques, est simple et lisible, et est complétée par un afficheur tête haute. L’écran tactile de 8 pouces placé au centre de la planche de bord embarque quant à lui le système d’infodivertissement de la voiture : même si les fonctionnalités sont plutôt contemporaines, comme avec le support d’Apple CarPlay et Android Auto par exemple, ou encore le système de navigation à cartographie 3D, les graphismes de l’ensemble sont datés et la présentation n’est par conséquent guère flatteuse.

Essai Toyota Yaris IV : sur la route

Photo essai route Toyota Yaris IV Hybride (2020)

Sous le capot, la Yaris se renouvelle également avec une gamme de trois motorisations : deux essence de 70 chevaux (boîte manuelle 5) et 120 chevaux (boîte manuelle 6) disponibles d’ici la fin de l’année, ainsi qu’une hybride essence-électrique de 116 chevaux (boîte automatique CVT). C’est cette dernière version qui équipe notre modèle d’essai, avec une nette amélioration par rapport à la précédente génération : elle associe un moteur trois cylindres essence fort de 92 chevaux et 120 Nm de couple à un moteur électrique de 80 chevaux et 141 Nm de couple, pour une puissance combinée de 116 chevaux (soit 16 chevaux supplémentaires par rapport à la précédente génération), et l’ensemble est complété par une nouvelle batterie Lithium-ion, plus puissante et plus légère de 20 kg que la batterie NiMH du précédent opus.

Dès les premiers tours de roue, le moteur électrique permet de démarrer la voiture en mode « zéro émission », ce qui permet de profiter de son silence de fonctionnement en ville, qui reste son terrain de prédilection. Mais très vite, le moteur trois cylindres redémarre de manière plutôt discrète : en mode hybride, la puissance totale est entièrement disponible, et offre des accélérations honorables, avec un 0 à 100 km/h effectué en 9,7 secondes en mode « Power ». Un mode « Eco » est également disponible pour optimiser sa consommation.

Si les dépassements se feront en toute sécurité, n’attendez pas de la Yaris Hybride un tempérament de petite sportive. Et pourtant, la voiture se montre assez dynamique et rassurante, tout en permettant d’enchaîner les virages avec aisance grâce à une direction précise, même si on pourra lui reprocher un manque de consistance. Toutefois, on sent que les suspensions ont plus été taillées pour le confort que les performances, et que la boîte CVT reste dimensionnée pour conduire en douceur et non enchaîner les virages rapides en montagne, où il est préférable d’utiliser le mode « B » de la boîte, pour récupérer de l’énergie grâce au freinage régénératif. Tout cela est de très bon augure pour la future GR Yaris et ses 261 chevaux, que l’on attend avec impatience.

Essai Toyota Yaris IV : en bref

Photo nouvelle Toyota Yaris IV Hybride (2020)

Pour cette nouvelle et quatrième génération de la Yaris, Toyota a entièrement renouvelé sa citadine, avec une version encore plus aboutie. Même si on pourra encore lui reprocher quelques fausses notes à l’intérieur, cette nouvelle Yaris IV Hybride est agréable à conduire sur tous types de routes, et brille par sa consommation mesurée : une belle progression face à la précédente mouture.

En effet, si Toyota annonce une moyenne de 4,3 l/100 km sur notre version d’essai, nous avons relevé une consommation d’environ 5 litres aux 100 km, sans particulièrement jouer la carte de l’éco-conduite durant notre essai plutôt court, et sur des routes variées.

Niveau budget, la nouvelle Toyota Yaris s’affiche à partir de 17 250 €, pour une version d’entrée de gamme « France » dotée du moteur essence 1.0 VVT-i de 70 chevaux, un tarif plutôt onéreux face à une concurrence mieux lotie à ce niveau. L’addition se corse encore en version hybride, avec un ticket d’entrée à 20 950 € pour une version France dotée de la motorisation Hybride de 116 chevaux. Notre version d’essai est une finition Première Hybride, la plus haut de gamme qui s’affiche à partir de 25 450 €, hors options.

Essai Toyota Yaris IV 116h Première – 1.5 Hybride 116 : Fiche Technique

Photo moteur 1.5 Hybride 116 ch essence électrique Toyota Yaris

  • Moteur : Hybride Essence + Électrique – Dynamic Force (M15A-FXE)
  • Moteur thermique : Essence VVT-i, 3 cylindres en ligne à 12 soupapes, 1490 cm³, injection directe, 92 ch DIN à 5 500 tr/min, 120 Nm de 3 600 à 4 800 tr/min
  • Moteur électrique : 80 ch DIN, 141 Nm
  • Puissance combinée : 116 ch DIN (85 kW) à 5 500 tr/min
  • Puissance fiscale : 5 CV
  • Couple maxi : 120 Nm de 3 600 à 4 800 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 9,7 secondes
  • Vitesse maxi : 175 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boîte de vitesses : Automatique (Type CVT)
  • Pneus : 205/45 R17
  • Freins : 2 freins à disques ventilés + 2 tambours
  • Suspensions avant : Type MacPherson
  • Suspensions arrière : Essieu de torsion
  • Longueur : 3 940 mm
  • Largeur : 1 745 mm
  • Hauteur : 1 505 mm
  • Empattement : 2 560 mm
  • Diamètre de braquage : 10,4 mètres
  • Volume du coffre : de 286 à 947 litres
  • Poids à vide : 1 090 kg
  • Consommation Mixte : 4,3 l/100 km
  • Capacité Réservoir : 36 litres
  • Emissions de CO2 : 98 g/km
  • Norme antipollution : Euro VI
  • Année de lancement : 2020
  • Prix de base : 17 250 €
  • Prix du modèle essayé (hors options) : 25 450 €

Photos : essai de la Toyota Yaris IV (2020)

Photos : Tran HA pour French Driver

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Tran HA

Automotive enthusiast, parisien et passionné ! Journaliste Automobile, Fondateur et Rédacteur en chef chevronné de French Driver et de Féline.

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