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Essai de la Volvo V60 : un break qui ne manque pas de coffre

Photo essai Volvo V60 (2018)

French Driver vous invite à bord de la nouvelle Volvo V60, sûrement le break le plus élégant de sa catégorie : direction les routes de la région de Lyon pour une première prise en mains !

Les breaks sont une tradition chez Volvo, et la V60 est l’un de ces modèles emblématiques. Lancée en 2010, elle s’offre cette année une toute nouvelle génération surfant sur la réussite des dernières productions de la marque : XC90, V90, S90, XC60, XC40… Autant de modèles de dernière génération qui on su nous charmer et dont les qualités n’ont rien à envier à leurs concurrentes, notamment allemandes.

La V60 est la déclinaison break de la berline S60 : cette dernière pourrait ultérieurement débarquer dans nos contrées, mais ne représente qu’un faible pourcentage du mix, la clientèle européenne lui préférant la version break. La V60 rassemble tout ce que Volvo sait faire de mieux dans une silhouette emblématique, compacte mais ne manquant pas de volume. Pour la découvrir, nous sommes partis dans la région de Lyon, au volant d’une superbe Volvo V60 Inscription Luxe dotée du moteur diesel D4 de 190 chevaux.

Essai Volvo V60 : premières impressions

Photo 3/4 arrière Volvo V60 (2018)

Reposant sur la plateforme SPA de Volvo qui équipe tous les nouveaux modèles de la marque, la nouvelle Volvo V60 marque un net progrès par rapport à la précédente génération : tout d’abord au niveau de ses dimensions, avec une longueur de 4,76 mètres (+ 13 cm) qui a permis d’augmenter l’empattement au bénéfice de la vie à bord et du volume de coffre : celui-ci a grandi de près de 100 litres !

Sa hauteur est quant à elle en légère baisse, avec 6 centièmtres de moins (à 1,43 mètres), permettant ainsi de lui offrir un style plus élancé et sportif. Avec un look hérité des dernières productions de la marque, nous retrouvons des lignes à la fois épurées et charismatiques, que l’on reconnaît au premier coup d’œil avec cette face avant caractéristique, mettant la technologie en avant avec ses phares LED dotés de l’emblématique signature lumineuse en forme de T du marteau de Thor.

Alors que les lignes de flancs sont discrètement sculptées, l’arrière de la voiture s’inscrit avec plus de caractère : on y retrouve en effet un imposant hayon, qui embarque deux feux arrière distinctifs situés de part et d’autre de la lunette arrière, et se prolongeant sur le volet de coffre. L’ensemble est complété par des petites touches chromées ça et là, ainsi que des jantes de grand diamètre, au design sportif sans pour autant verser dans l’ostentatoire.

Essai Volvo V60 : vie à bord

Photo intérieur cuir Volvo V60 (2018)

Une fois à l’intérieur, nous retrouvons l’ambiance familière des dernières productions de la marque suédoise : l’habitacle est spacieux et regorge de matériaux flatteurs, comme le cuir Nappa beige de notre modèle d’essai qui s’accorde particulièrement bien avec les inserts en bois clair et les touches d’aluminium brossé à bord, tandis que les finitions sont soignées. L’espace à l’arrière est également accueillant pour deux personnes, et ce même pour les grands gabarits, à l’exception de la place centrale étriquée.

Qui dit break, dit aussi capacité généreuse de chargement : le coffre de la nouvelle Volvo V60 affiche désormais un volume de 529 litres, soit une hausse de 100 litres par rapport à la précédente génération, et peut atteindre les 1364 litres une fois la banquette rabattue. À titre de comparaison, c’est un peu plus que l’une de ses principales concurrentes : l’Audi A4 Avant et ses 505 litres. Pour y accéder, le volet de coffre est motorisé et peut s’ouvrir très facilement les bras chargés, en passant le pied sous le coffre avec la clé sur soi.

Cette nouvelle V60 met également la technologie au cœur de son habitacle avec, comme sur les dernières autres productions de la marque, un grand écran tactile vertical de 9 pouces placé au centre de la planche de bord, complété par un combiné d’instrumentation qui se dote d’un large écran 100% numérique de 12,3 pouces, permettant d’afficher toutes les informations utiles à la conduite. Un arsenal de systèmes de sécurité active et passive, ainsi que d’aides à la conduite est également disponible, permettant au constructeur suédois de veiller à ce que chaque nouvelle Volvo soit encore plus sûre que la précédente, et de proposer des fonctionnalités de conduite semi-autonome.

Essai Volvo V60 : sur la route

Photo essai dynamique Volvo V60 (2018)

Sous le capot de notre modèle d’essai, nous retrouvons la motorisation « D4 », un quatre cylindres diesel développant une puissance de 190 chevaux à 4 250 tr/min, pour un couple généreux de 400 Nm disponible dès 1 750 tr/min. Celui-ci complète un autre bloc diesel dans la gamme, le « D3 » fort de 150 chevaux. Dans quelques mois, la gamme de la nouvelle Volvo V60 sera ensuite complétée par une offre de motorisations essence et hybride, dont le T8 Twin Engine fort de 390 chevaux cumulés. Notre quatre cylindres diesel à l’essai, de nature assez bruyante, brille par sa discrétion une fois à bord de la voiture : en effet, l’insonorisation a été particulièrement soignée, un gage de confort pour les courts comme les plus longs trajets.

Cette philosophie axée sur le confort se ressent dans tous les autres aspects de la voiture : la boîte automatique est douce à l’usage, avec des passages de rapports souples et rapides, mais ne dispose pas de palettes au volant. Pour prendre le contrôle de la boîte, le levier de vitesse permet bien de passer les rapports à la volée, mais la commande est inversée : il faut alors pousser le levier vers l’avant pour passer le rapport suivant, et le tirer vers soi pour rétrograder. Cela dit, la boîte est bien gérée et on se contentera de sélectionner son mode de conduite, grâce à l’aide de la molette rotative, pour personnaliser son comportement : avec notamment un mode Dynamique plus réactif, un mode Efficient plus sobre, ou encore un mode Individual pour personnaliser tous les paramètres.

Sur la route, la voiture offre un bon compromis entre le confort et la tenue de route : précise, elle s’inscrit dans les virages sans broncher, même si on aurait aimé une meilleure remontée d’informations au volant. Cela dit, même si elle bénéficie de nombreuses qualités dynamiques, cette Volvo V60 D4 n’a pas pour vocation à être une sportive, mais plutôt une routière sur laquelle on peut compter pour les trajets sur autoroute, ce qu’elle fait avec brio. Les accélérations et les dépassements ne seront qu’une formalité, avec un couple généreux disponible dès les plus bas régimes, ainsi qu’un honorable 0 à 100 km/h effectué en 7,9 secondes. Mention spéciale pour le système audio Bowers & Wilkins, fort de 1 200 W mais exigeant un supplément de 3 300 €, qui s’est avéré être un excellent compagnon de route pour accompagner les longs trajets en musique.

Essai Volvo V60 : en bref

Photo essai Volvo V60 (2018)

Bien née, cette nouvelle Volvo V60 séduit au premier regard par son style, élégant et désirable, mais également par ses prestations, qui sont en net progrès par rapport à la génération précédente : on apprécie notamment l’espace à bord et dans le coffre, la qualité des matériaux et des assemblages, mais également sa technologie embarquée résolument moderne. Un véritable bouffée d’air frais sur un marché plus que jamais débordant de SUV, mais où les plus traditionnels breaks ont toujours leur mot à dire.

Agréable à conduire, la Volvo V60 dotée de cette motorisation diesel D4 de 190 chevaux mise sur le confort et la sérénité à bord, pour que chaque voyage s’effectue dans un cocon de douceur. Pour plus de dynamisme, il faudra certainement attendre les motorisations essence et hybride, plus puissantes. Niveau consommation, si Volvo annonce une moyenne de 4,5 l/100 km en cycle mixte, nous avons relevé une consommation d’environ 6,1 l/100 km lors de notre essai.

Niveau tarifs, la Volvo V60 est affichée à partir de 36 500 € pour une version V60 D3 de 150 chevaux avec boîte manuelle à six rapports, tandis que notre modèle d’essai, une version Inscription Luxe D4 de 190 chevaux dotée de la boîte Geartronic 8, est proposé à partir de 57 760 €. À titre de comparaison, une Audi A4 Avant s’affiche à partir de 40 370 € pour une version 35 TDI forte de 150 chevaux.

Essai Volvo V60 Inscription Luxe D4 190 Geartronic 8 : Fiche Technique

Photo moteur D4 2.0 diesel 190 ch Volvo V60 (2018)

  • Moteur : Diesel D4, 4 cylindres en ligne à 16 soupapes, 1 969 cm³, injection directe
  • Suralimentation : Double turbo (haute et basse pression)
  • Puissance : 190 ch DIN (140 kW) à 4 250 tr/min
  • Puissance fiscale : 10 CV
  • Couple moteur : 400 Nm de 1 750 à 2 500 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 7,9 secondes
  • Vitesse maxi : 220 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boîte de vitesses : Automatique Geartronic à 8 rapports
  • Pneus : 235/40 R19
  • Freins : 4 freins à disque dont 2 ventilés
  • Suspensions avant : Double triangle
  • Suspensions arrière : Multibras
  • Longueur : 4 761 mm
  • Largeur : 2 040 mm
  • Hauteur : 1 427 mm
  • Empattement : 2 872 mm
  • Diamètre de braquage : 11,7 mètres
  • Volume du coffre : de 529 à 1364 litres
  • Poids à vide : 1 739 kg
  • Consommation Urbaine : 5,3 l/100 km
  • Consommation Extra-Urbaine : 4,1 l/100 km
  • Consommation Mixte : 4,5 l/100 km
  • Capacité Réservoir : 55 litres
  • Emissions de CO2 : 119 g/km
  • Norme antipollution : Euro 6d-TEMP
  • Année de lancement : 2018
  • Prix de base : 36 500 €
  • Prix du modèle essayé (hors options) : 57 760 €

Photos : essai de la Volvo V60 (2018)

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Tran HA

Automotive enthusiast, parisien et passionné ! Journaliste Automobile, Fondateur et Rédacteur en chef chevronné de French Driver et de Féline.

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