À la UneEssais auto

Essai Nissan Leaf e+ : plus de puissance, et plus d’autonomie

Photo essai Nissan Leaf e+ II (2020)

La Nissan Leaf II évolue, avec l’arrivée d’une version « e+ » dotée d’une motorisation plus puissante de 217 chevaux, ainsi que d’une nouvelle batterie d’une capacité de 62 kWh, pour une autonomie WLTP de 385 km : découvrez-la à l’essai sur French Driver !

C’est l’une des pionnières sur un segment qui prend de plus en plus d’importance : la Nissan Leaf peut se targuer d’être la voiture électrique la plus vendue à travers le monde, depuis son lancement en 2010, avec pas moins de 400 000 exemplaires écoulés.

En 2018, une seconde génération voit le jour : initialement dotée d’une batterie de 40 kWh, cette nouvelle version « e+ » devient la plus puissante de la gamme Leaf, grâce à sa nouvelle batterie offrant désormais une capacité de 62 kWh. Elle est en outre associée à une motorisation plus puissante développant 217 chevaux et 340 Nm de couple.

Pour la découvrir, nous avons pris le volant de cette nouvelle Nissan Leaf e+, pour la mettre à l’épreuve sur les routes encombrées de la région parisienne… Retrouvez-la aujourd’hui à l’essai sur French Driver !

Essai Nissan Leaf e+ : premières impressions

Photo Nissan Leaf e+ II (2020)

Pour ce second opus de la Leaf, Nissan a mis de côté le style rondouillard de la première génération, pour adopter un style plus anguleux et proche des dernières productions de la marque. La face avant adopte une calandre pleine au motif très « techno », soulignée par un jonc chromé, ainsi qu’un insert noir brillant qui semble s’intégrer dans le prolongement des projecteurs à LED.

Au dessus de cet ensemble, se cache un petit capot qui dissimule les deux prises de recharge de la voiture : ici, nous retrouvons la prise CHAdeMO typique des Nissan, permettant une recharge rapide à 70 kW, ainsi qu’une prise Type 2 plus classique, permettant de recharger la batterie jusqu’à 6,6 kW. On regrettera l’absence d’une prise Combo que l’on retrouve sur ses concurrentes, et qui semble devenir le standard européen.

À l’arrière, les deux feux façon boomerang sont reliés par un bandeau noir, donnant l’impression que la lunette arrière est plus imposante, et contribuant à élargir visuellement la poupe. L’ensemble semble ainsi plus sérieux, même si certaines lignes sont taillées à la serpe, mais participent également à l’amélioration de l’aérodynamisme de la voiture.

Essai Nissan Leaf e+ : vie à bord

Photo intérieur Nissan Leaf e+ II (2020)

Si les progrès sont remarquables par rapport à la génération précédente, la présentation de l’habitacle de la nouvelle Nissan Leaf reste dans l’ensemble classique, avec des matériaux corrects mais toujours une présence de plastiques peu flatteurs. On regrettera également la difficulté à trouver une position de conduite confortable, la faute à un volant non réglable en profondeur, ainsi qu’une amplitude de réglage du siège trop restreinte.

Le combiné d’instrumentation s’enrichit d’un écran qui permet de surveiller la gestion énergétique et la consommation de la voiture à tout moment, tandis qu’au centre de la planche de bord, nous retrouvons un grand écran tactile rassemblant l’essentiel des fonctionnalités de la voiture : dommage que sa présentation soit datée et son ergonomie bien compliquée… Mais fort heureusement, il est compatible Apple CarPlay et Android Auto, qui vous permettront de retrouver l’interface familière de vos smartphones.

Pour le reste, l’espace à bord est généreux, et le coffre affiche un volume de 435 litres : à noter que celui-ci perd 15 litres de capacité avec la présence du kit audio Bose, mais surtout que son amplificateur fixé sur le plancher occupe une place non négligeable, rendant alors plus difficile le chargement de bagages…

Notre finition à l’essai est le haut de gamme « Tekna », qui propose notamment la sellerie cuir avec inserts en suédine, le frein de stationnement électrique, les feux avant à LED, le système de conduite assistée ProPilot, le kit audio Bose 7 haut-parleurs, le système de stationnement automatique ProPilot Park, ou encore la peinture métallisée.

Essai Nissan Leaf e+ : sur la route

Photo essai dynamique Nissan Leaf e+ II (2020)

Sous le capot, la motorisation de la Nissan Leaf e+ évolue pour offrir désormais 217 chevaux. Elle est associée à une évolution de la batterie 40 kWh, culminant désormais à 62 kWh, grâce à ses 288 cellules (contre 192 auparavant). Petit inconvénient : cette nouvelle dotation augmente de 150 kg le poids de la Leaf, qui affiche désormais 1 731 kg sur la balance.

Sur la route, les performances sont amplement suffisantes pour la majorité des situations du quotidien : en effet, le 0 à 100 km/h est effectué en 6,9 secondes, et les trajets s’effectueront en toute quiétude grâce à une bonne insonorisation et un amortissement souple. En effet, la Nissan Leaf ne s’apprécie pas en conduite dynamique mais plutôt apaisée, l’occasion idéale de tester le système ProPilot de conduite semi-autonome. Elle est également à son aise en ville, où sa célèbre « e-Pedal » permet d’amplifier le frein moteur afin de récupérer l’énergie à la décélération, permettant à la fois de ne pas solliciter les freins, et réduire les distances de freinage tout en préservant son autonomie.

Pour recharger sa batterie, comptez environ 1h30 pour atteindre les 80 % sur une borne de charge rapide (on en trouve gratuitement chez Ikea ou Auchan par exemple), mais plutôt 11h30 à domicile ou au bureau sur une Wallbox 32A (7kW). Il est également possible de brancher la voiture sur une prise classique renforcée, pour une charge en 32 heures.

Essai Nissan Leaf e+ : en bref

Photo Nissan Leaf e+ II électrique (2020)

La Nissan Leaf e+ dispose d’une batterie plus généreuse, afin d’améliorer son autonomie et ses performances : de quoi aborder les trajets du quotidien avec plus de sérénité. En effet, une fois la batterie pleine, vous pourrez compter sur une autonomie avoisinant les 385 km, avec une consommation mixte annoncée à 18,5 kWh/100 km.

Niveau tarifs, la Nissan Leaf e+ 62 kWh 217 chevaux est proposée à partir de 41 800 € pour la finition de base « N-Connecta », tandis que notre finition à l’essai, la plus haut de gamme « Tekna », est affichée à partir de 43 600 €. Cela représente un surcoût de 3 400 €, à finition équivalente, par rapport à la version moins puissante de la Leaf, dotée de la batterie de 40 kWh et du moteur de 150 chevaux.

Rappelons également que le bonus écologique en 2020 pour l’achat d’un véhicule électrique est de 6 000 €.

Essai Nissan Leaf II e+ Tekna 217 ch – 62 kWh : Fiche Technique

Photo moteur électrique Nissan Leaf e+ II 217 ch (2020)

  • Moteur : Electrique EM57, synchrone à courant alternatif
  • Puissance : 217 ch DIN (160 kW)
  • Puissance fiscale : 6 CV
  • Couple maxi : 340 Nm
  • 0 à 100 km/h : 6,9 secondes
  • Vitesse maxi : 157 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boîte de vitesses : Automatique, réducteur à rapport unique
  • Pneus : 215/50 R17
  • Freins : 4 freins à disque ventilés
  • Suspensions avant : Indépendante type MacPherson
  • Suspensions arrière : Essieu semi rigide
  • Longueur : 4 490 mm
  • Largeur : 2 030 mm
  • Hauteur : 1 545 mm
  • Empattement : 2 700 mm
  • Diamètre de braquage : 11,0 mètres
  • Volume du coffre : 435 litres
  • Poids à vide : 1 731 kg
  • Consommation Mixte : 18,5 kWh/100 km
  • Capacité batterie : 62 kWh – Lithium-ion 16 modules
  • Autonomie Urbaine : 528 km
  • Autonomie Mixte : 385 km
  • Emissions de CO2 : 0 g/km (bonus 6 000 €)
  • Norme antipollution : Euro VI
  • Année de lancement : 2020
  • Prix de base : 41 800 €
  • Prix du modèle essayé (hors options) : 43 600 €

Photos : essai de la Nissan Leaf e+ (2020)

Photos : Tran HA pour French Driver

Tags

Tran HA

Automotive enthusiast, parisien et passionné ! Journaliste Automobile, Fondateur et Rédacteur en chef chevronné de French Driver et de Féline.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer