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Vidéo – Storie Alfa Romeo, épisode 2 : l’Alfa Romeo 6C 1750

Dans ce deuxième épisode de « Storie Alfa Romeo », découvrez l’histoire de l’Alfa Romeo 6C 1750, qui possédait la capacité unique de remporter des courses autant que des prix de design…

On pourrait dire que l’Alfa Romeo 6C 1750, présentée en janvier 1929 au Salon de l’automobile de Rome, exprimait la pleine maturité de la formule 6C. Le moteur était une évolution du précédent moteur en ligne à six cylindres de la 6C 1500. Il allait être produit en différentes versions – simple ou double arbre à cames, avec et sans compresseur volumétrique – et sa puissance variait de 46 ch pour la version Turismo à 102 ch pour la Gran Sport « testa fissa ». Cette dernière version, très peu produite, disposait d’une culasse, d’un bloc et d’un carter coulés d’un seul tenant afin d’éliminer les joints (et le risque de les abimer). Le poids de ce bolide n’éxcédant pas les 840 kg lui assurait une vitesse de pointe de 170 km/h.

Le moteur n’était pas le seul facteur qui a fait de la 6C 1750 un must de l’innovation automobile. Elle utilisait aussi un système de freinage mécanique avec de grands tambours actionnés par un système de renvoi. Son châssis en acier embouti était parfaitement équilibré et d’une rigidité exceptionnelle et ses essieux étaient renforcés.

Les ressorts à lames étaient montés à l’extérieur de la carrosserie plutôt que sous les longerons, contribuant à abaisser le centre de gravité, au bénéfice de l’adhérence en courbe. Le réservoir de carburant était placé plus en arrière afin d’améliorer l’équilibre et la répartition des masses. Conformément à la philosophie de la marque, toutes ces solutions innovantes allaient être appliquées tant aux versions routières qu’en course.

Photo Alfa Romeo 6C 1750 Super Sport (1929)

Plus la 6C gagnait de courses, plus la réputation technique impressionnante du modèle augmentait. Dès son lancement, le 6C 1750 allait bénéficier immdiatement d’une forte croissance de ses ventes. Entre 1929 et 1933, 2 579 modèles furent produites dans l’usine du Portello, destinées à l’Italie mais aussi à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne et dans le Commonwealth.

Un résultat exceptionnel, surtout si l’on considère le statut résolument élitiste de la voiture : en Italie par exemple, elle coutaît entre 40 000 et 60 000 lires, soit environ sept ans de salaire moyen…

Source & vidéo : Alfa Romeo

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