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Essai SEAT Tarraco : l’ibère arrive

Photo essai SEAT Tarraco (2018)

Dernière-née de la gamme des SUV espagnols après l’Ateca et l’Arona, la SEAT Tarraco incarne le renouveau de la marque sur le plan stylistique, tout en conservant des motorisations qui ont su faire leurs preuves. French Driver en a pris le volant pour un essai dans sa région natale, à quelques kilomètres de Barcelone.

A l’heure où les SUV rencontrent un succès presque indécent, il semblerait que tous les constructeurs se doivent d’avoir une gamme complète de véhicules hauts sur pattes, parce qu’un seul ne suffit désormais plus. Le groupe Volkswagen l’a bien compris et a décidé d’appliquer cette recette à toutes ses marques, au point de nous faire friser l’indigestion. Après Volkswagen donc, Audi et Škoda, c’est désormais au tour de SEAT d’accueillir son troisième et dernier né des SUV, la Tarraco. Premier SUV sept places de la firme espagnole, celui-ci vient coiffer la gamme, au-dessus des Ateca et autres Arona.

Choisi parmi plusieurs propositions au terme d’un vote et totalisant plus de 51 900 voix de la part d’internautes du monde entier, le nom de cette SEAT Tarraco s’inspire de Tarragone, ancienne cité romaine située au sud de la Catalogne. Préfiguré par le concept 20V20 dévoilé en 2015 au salon de Genève, le SUV ibérique vient donc s’intercaler sur un segment désormais bien rempli, aux côtés de ses cousins techniques : les Škoda Kodiaq et autres Volkswagen Tiguan Allspace. Avec une plateforme et des motorisations communes, n’y a-t-il pas un risque de cannibalisation entre ces trois modèles ? Pour y remédier, la Tarraco mise sur un tout nouveau design ainsi qu’une belle dotation en termes d’équipements.

Si le diesel devrait constituer la majorité des ventes de cette nouvelle SEAT Tarraco, c’est sur la version essence TSI 150 chevaux que nous avons jeté notre dévolu, puisqu’elle devrait elle aussi rencontrer un franc succès auprès de la clientèle. Mais alors, que vaut vraiment ce nouveau-né au sein de la famille du constructeur espagnol ? C’est ce que nous avons voulu savoir en le conduisant sur les routes du nord de l’Espagne, à quelques kilomètres de Martorell et Tarragone, deux villes hautement symboliques pour le SUV.

Essai SEAT Tarraco : premières impressions

Photo 3/4 arrière statique SEAT Tarraco (2018)

Au premier abord, la filiation avec les Ateca et Arona n’est pas forcément très évidente, en raison d’un tout nouveau style. Totalement inédit au sein de la gamme, il devrait préfigurer celui des prochains modèles, et notamment de la future SEAT Leon. Évoluant donc en profondeur, le design du SUV adopte de nouveaux codes, avec l’arrivée d’une calandre hexagonale, de nouvelles optiques et de boucliers totalement redessinés. Des spécificités esthétiques qui ont le mérite d’offrir un peu de nouveauté chez SEAT mais qui nous font quelque peu penser à ce qui se fait chez Hyundai. Bref, l’ensemble fait preuve d’originalité et permet à cette Tarraco de se distinguer, même si l’ADN du groupe Volkswagen est en réalité bien présent. Il suffit en effet de jeter un coup d’œil sur les flancs, quasi-identique à ceux du Tiguan, pour le comprendre.

A l’arrière, l’ensemble n’a, une fois encore, plus rien à voir avec le reste de la gamme, puisque l’on découvre ici des feux au style original, reliés entre eux par une fine bande lumineuse. Un procédé stylistique de plus en plus utilisé par les constructeurs et qui permet à cette SEAT Tarraco de se distinguer de ses cousins allemands et tchèques. Enfin, avec une longueur affichée à 4,74 mètres, il se révèle un peu plus long que ces derniers. En résulte logiquement un empattement conséquent, culminant à 2,79 mètres, laissant évidemment présager une excellente habitabilité pour ce SUV familial au look imposant.

Avec huit teintes de carrosserie, la nouvelle SEAT Tarraco n’est pas trop du genre à jouer la carte de la personnalisation, et hormis le discret bleu Atlantique de notre modèle d’essai et l’original beige Titanium, la gamme se compose uniquement de nuances de gris, de blanc et de noir. Nous sommes donc loin d’un Arona au style plus fun, proposant pas moins de 33 combinaisons de teintes de toit et de carrosserie. Ici, le SUV sept places séduit plutôt par sa sobriété, à défaut d’être vraiment original. Un parti pris assumé par la marque, même si une touche de folie aurait pu lui permettre de se distinguer d’une concurrence manquant quelque peu de peps. Au total, ce sont quatre styles de jantes de 17 à 20 pouces qui sont proposés au catalogue. De notre côté, notre version d’essai était quant à elle chaussée d’une monte 18 pouces lui conférant un look bien plus dynamique que celle de série.

Essai SEAT Tarraco : vie à bord

Photo tableau de bord SEAT Tarraco (2018)

Si l’extérieur se veut totalement différent du reste de la gamme, l’intérieur évolue également, mais par touches plus subtiles. Parmi les principales nouveautés, l’écran tactile de 8 pouces, désormais posé sur la planche de bord et non plus intégré entre les grilles d’aération, comme sur l’Ateca par exemple. Le reste demeure très proche de ce dernier, avec une disposition de la console centrale et un volant totalement identiques. Si l’ensemble demeure donc sérieux, SEAT a évité de trop se mouiller et a préféré conserver quelque chose de consensuel et déjà bien connu, afin de réaliser des économies, sans doute, mais surtout de ne pas déstabiliser la clientèle. Malgré une qualité perçue plutôt bonne, on déplore la présence de plastiques durs peu flatteurs et une ambiance un peu triste. La faute sans doute à une influence importante du groupe Volkswagen, qui mise avant tout sur la sobriété afin de plaire au plus grand nombre, à défaut d’être original. Mais plaire à tout le monde ne signifie-t-il pas plaire à n’importe qui ?

Essayé dans sa version d’entrée de gamme Style, la SEAT Tarraco est livrée de série avec les sièges en tissu gris, et il faudra aller fouiller dans le catalogue d’options pour s’offrir une sellerie en cuir, facturée 1 200 € supplémentaires. Si les sièges se révèlent plutôt confortables, on regrette toutefois l’absence de réglage électrique, qui n’est par ailleurs pas proposé du tout au catalogue. Quoi qu’il en soit, la position de conduite très haute et droite est particulièrement adaptée aux petits gabarits, tandis que le volant multifonctions réglable permet de s’installer idéalement. Enfin, avec son empattement de 2,79 mètres, la SEAT Tarraco accueille aisément jusqu’à sept passagers tout en garantissant une bonne habitabilité, avec un volume de coffre oscillant entre 230 et 1 860 litres selon la position des sièges.

En termes d’équipements, le dernier-né de la gamme se révèle plutôt complet, en proposant de série le combiné numérique de 10 pouces, associé à l’écran tactile compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que la navigation GPS. Pas de grande révolution dans cette Tarraco donc, mais une belle dotation technologique tout de même, dont ne peut pas toujours se prévaloir la concurrence. Il faudra toutefois aller une fois encore monter en finition ou piocher dans le catalogue des options pour profiter d’un plus large choix d’équipements, dont l’accès et le démarrage sans clé, les radars de stationnement avant et arrière ainsi que la caméra à 360°.

Essai SEAT Tarraco : les motorisations

Photo moteur essence 1.5 TSI 150 SEAT Tarraco (2018)

La SEAT Tarraco propose un choix de quatre motorisations, avec un essence et trois diesel, dont les puissances sont comprises entre 150 et 190 chevaux. Pas de petit moteur au programme donc, tout comme chez Škoda par exemple. Un positionnement très proche entre les deux marques qui risque de déstabiliser quelque peu la clientèle…

Voici le détail des motorisations de la nouvelle SEAT Tarraco :

  • Le 1.5 TSI 150 BVM6 : 150 ch, 250 Nm, entre 139 et 145 g/km CO2
  • Le 2.0 TDI 150 BVM6 : 150 ch, 340 Nm, entre 124 et 128 g/km CO2
  • Le 2.0 TDI 150 DSG7 : 150 ch, 340 Nm
  • Le 2.0 TDI 190 DSG7 : 190 ch, 400 Nm, entre 132 et 144 g/km CO2

Avec des émissions comprises entre 139 et 145 grammes par kilomètre, la SEAT Tarraco écope d’un malus situé entre 953 et 1 613 € selon la finition et les jantes choisies. En termes de consommation, le catalan affiche une consommation de 6,6 litres en cycle mixte dans sa version sept places, ce qui reste tout de même assez important par rapport à certains de ses rivaux, et notamment la Peugeot 5008.

Essai SEAT Tarraco : le tarif et les équipements

Photo écran tactile SEAT Tarraco (2018)

La gamme de la nouvelle SEAT Tarraco se compose uniquement de deux finitions, ainsi qu’une version dédiée aux professionnels. Ici, pas de déclinaison Reference d’entrée de gamme comme sur le reste de la gamme, la marque souhaitant opter pour un positionnement plus premium pour son nouveau SUV familial. En résulte donc une dotation de série déjà bien fournie, en attendant une déclinaison FR plus dynamique qui devrait arriver un peu plus tard au catalogue.

Voici le détail des finitions de la nouvelle SEAT Tarraco :

  • SEAT Tarraco Style : à partir de 32 890 €
  • SEAT Tarraco Xcellence : à partir de 36 690 €
  • SEAT Tarraco Style Business : à partir de 33 820 €

Affichant une belle dotation technologique de série, la SEAT Tarraco fait l’impasse sur une vraie entrée de gamme et débute avec une finition Style bien fournie. Parmi les principaux équipements de série, on note par exemple l’écran tactile de 8 pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, le démarrage sans clé ou encore le régulateur de vitesse et le combiné numérique.

Essai SEAT Tarraco : sur la route

Photo essai route SEAT Tarraco (2018)

Déclinée en quatre versions, soit un essence et trois diesel, la SEAT Tarraco devrait notamment séduire avec ce dernier type de motorisation, s’adressant à une clientèle de gros rouleurs effectuant régulièrement de longs trajets. Pourtant, c’est dans sa déclinaison TSI 150 que nous l’avons choisi pour notre essai, une version qui devrait également constituer une grande partie des ventes, moins susceptible d’être sujet aux restrictions de circulation dans les grandes villes. Déjà bien implanté au sein du groupe Volkswagen et tout particulièrement sous le capot des Volkswagen Tiguan Allspace et autres Škoda Kodiaq, ce bloc a donc déjà été largement mis à l’épreuve depuis ces dernières années.

Très satisfaisant, ce quatre cylindres permet ici à la SEAT Tarraco d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 9,7 secondes, ce qui reste tout de même très honorable pour un tel véhicule. Une petite performance qui s’explique par un poids plutôt réduit, culminant à seulement 1,6 tonne sur la balance. Grâce à son couple de 250 Nm, ce bloc se montre plutôt volontaire, et les 150 équidés suffisent largement pour une utilisation quotidienne. On regrette toutefois que seule une boîte manuelle à six rapports soit disponible pour l’instant, et l’on espère toujours qu’une transmission DSG à double embrayage fasse son apparition sur cette version. Quoi qu’il en soit, il faudra pour l’instant nous contenter de passer les rapports nous-mêmes, ce qui n’est en soit pas gênant mais qui pourrait rebuter certains clients, plus susceptibles alors de passer chez Škoda, qui présente en plus des prix plus bas en entrée de gamme. Serait-ce ici une stratégie de la part du groupe Volkswagen ? De là à le penser, il n’y a qu’un pas que nous serions prêts à franchir…

Avant tout conçu pour les longs voyages sur autoroute, la SEAT Tarraco n’est pas vraiment faite pour les escapades dynamiques sur les petites routes de campagne. En effet, si l’amortissement est plutôt bon, il reste avant tout typé confort, et cela se ressent en conduite sportive. Nous notons en effet une prise de roulis maîtrisée mais bel et bien là, ainsi qu’un train avant qui manque quelque peu de réactivité. Proposé en option sur la finition Style et livré de série sur la déclinaison Xcellence, le sélecteur de modes de conduite vient apporter une touche de dynamisme en jouant sur la consistance de la direction ainsi que sur la réponse de l’accélérateur. Il faudra en revanche aller chercher dans la longue liste des options pour pouvoir profiter du châssis piloté, uniquement proposé sur la version Xcellence moyennant un chèque supplémentaire de 800 €. Il faudra probablement patienter jusqu’à la sortie ultérieure de la version FR pour bénéficier de tous ces équipements de série. Patience donc.

Photo essai routier SEAT Tarraco (2018)

Avec un gros travail effectué sur l’insonorisation, la SEAT Tarraco se révèle plutôt agréable sur les longs trajets, avec un amortissement souple et une direction qui l’est tout autant. Si l’on préfèrera généralement le mode Sport, plus agréable et dynamique, le mode Confort sera toutefois parfaitement adapté sur autoroute ou en ville, afin de profiter d’une direction moins rigide, parfois même un peu trop molle. Avec sa taille imposante, le SUV sept places ne sera logiquement pas toujours à l’aise dans les rues trop étroites, mais là n’est pas vraiment son terrain de prédilection. Son confort en revanche devrait lui être utile pour passer nids-de-poule et autres dos d’ânes sans trop secouer ses occupants, bien installés à l’arrière et profitant d’une garde au toit assez haute pour des passagers adultes.

Lors de cet essai, nous avons également eu l’opportunité de tester les capacités de franchissement de cette SEAT Tarraco, qui peut également se doter d’une transmission intégrale dans les versions TDI 150 et 190. Si les occasions d’expérimenter les talents du SUV en matière de conduite off-road devraient être rares dans la vie de tous les jours, il est tout de même intéressant de voir ce que ce qu’il a vraiment dans le ventre. Forte d’une garde au sol surélevée de 20 cm, l’espagnole est largement capable de sortir de temps à autres des sentiers battus, sans pour autant prétendre rivaliser avec un Land Rover Defender, en raison de ses porte-à-faux assez longs. En revanche, excellent point pour le système HDC (Hill Descend Control), permettant de lâcher le frein et de laisser la voiture gérer seule la descente d’une pente un peu raide. Enfin, le sélecteur de modes de conduite s’enrichit de configurations spécifiques sur les motorisations 4Drive, avec des modes Offroad et Snow pratiques pour quitter de temps en temps le bitume ainsi que pour les expéditions enneigées aux sports d’hiver.

Essai SEAT Tarraco : en bref

Photo SEAT Tarraco Bleu Atlantique (2018)

Très proche du Volkswagen Tiguan Allspace et du Škoda Kodiaq, la SEAT Tarraco offre un très bon rapport prix/prestations, avec un ticket d’entrée affiché à 32 890 €. Avec une excellente dotation technologique lui permettant de se hisser au niveau de la concurrence, l’espagnole ose même chasser sur les terres de Peugeot, malgré un positionnement moins haut de gamme. Assez proche du Renault Koleos en termes de tarifs et d’équipements, il s’en distingue toutefois par sa proposition essence, le SUV au losange se contentant d’un seul diesel de 174 chevaux, décliné en traction avant ou en transmission intégrale.

Si l’on déplore un léger manque de dynamisme en conduite rapide avec une direction manquant de consistance même en mode Sport, la SEAT Tarraco séduira les familles par son confort quelle que soit la situation, et notamment sur autoroute, grâce à une bonne insonorisation et des liaisons au sol efficaces. Dommage en revanche qu’aucune transmission DSG ne soit disponible sur le TSI 150, qui devra donc pour l’instant se contenter d’une boîte manuelle à six rapports. Une décision surprenante qui pourrait évidemment se faire au détriment de la marque, mais qui s’explique sans doute par une volonté de réduire les coûts, afin de garantir un prix attractif.

Idéale pour les familles à la recherche d’un SUV confortable et spacieux, la nouvelle SEAT Tarraco devrait rencontrer un beau succès, malgré un positionnement trop peu distinct de Škoda à notre goût. Seule motorisation essence, ce TSI se révèle être largement suffisant pour une utilisation quotidienne, grâce à un niveau de puissance idéal. Malgré un positionnement un peu flou au sein du groupe, l’espagnole constitue un excellent compromis, avec un excellent niveau d’équipements qui pourrait sans doute faire pencher la balance de son côté, plutôt que chez Volkswagen…

Essai SEAT Tarraco Style 1.5 TSI 150 : Fiche Technique

Photo combiné numérique Digital Cockpit SEAT Tarraco (2018)

  • Moteur : Essence TSI, 4 cylindres en ligne à 16 soupapes, 1 498 cm³, injection directe
  • Position : Transversale avant
  • Suralimentation : Turbo
  • Puissance : 150 ch DIN (110 kW) entre 5 000 et 6 000 tr/min
  • Puissance fiscale : 8 CV
  • Couple moteur : 250 Nm entre 1 500 et 3 500 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 9,7 secondes
  • Vitesse maxi : 201 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boite de vitesses : Mécanique à 6 rapports
  • Pneus : 235/55 R18 100V
  • Freins : Double circuit hydraulique, système de freinage en diagonale avec assistance
  • Suspensions avant : Indépendante type Mac Pherson
  • Suspensions arrière : Essieu arrière multibras
  • Longueur : 4 735 mm / 4 273 mm
  • Largeur : 1 839 mm
  • Hauteur : 1 674 mm
  • Empattement : 2 790 mm
  • Volume du coffre : de 230 à 1 860 litres (VDA)
  • Poids à vide : 1 634 kg
  • Consommation Urbaine : 8,5 l/100 km
  • Consommation Extra-Urbaine : 5,6 l/100 km
  • Consommation Mixte : 6,6 l/100 km
  • Capacité Réservoir : 58 litres
  • Emissions de CO2 : entre 139 et 145 g/km (malus entre 953 et 1 613 €)
  • Norme antipollution : Euro 6
  • Année de lancement : 2018
  • Prix de base : 32 890 €
  • Prix du modèle essayé (hors options) : 33 770 €
  • Prix du modèle essayé : 39 500 €

Photos : essai de la SEAT Tarraco (2018)

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Marie Lizak

Je suis avant tout une passionnée du monde automobile dans tous ses aspects. Ma vocation ? Partager ma passion avec légèreté et bonne humeur, et prouver que la voiture n'est pas réservée qu’aux hommes !

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