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Essai Volkswagen Arteon : un avenir prometteur

Photo essai Volkswagen Arteon (2018)

Une grande page de l’histoire de Volkswagen se tourne aujourd’hui : la Passat CC laisse désormais sa place à la Volkswagen Arteon. Prête à bondir sur ses rivales, cette berline-coupé change les codes avec une allure originale. French Driver a eu l’occasion d’essayer cette voiture très prometteuse, habillée de sa combinaison R-line.

Ce nouveau grand coupé 4 portes ravive la flamme de Volkswagen, la Passat CC ayant tiré sa révérence et la Phaeton aussi. Notre version d’essai fait bien les choses en proposant une teinte Jaune Curcuma, qui la rend plus élégante avec une finition R-line dans l’air du temps. L’intérieur s’avère beaucoup moins extravagant et reste dans l’ambiance du groupe Volkswagen.

Cependant, ici pas de grosse motorisation : cela en est fini des V6 et V8. Ici, un quatre cylindres fera l’affaire, décliné sous plusieurs versions allant de 150 à 240 chevaux pour le diesel TDI avec bi-turbo, et de 150 à 190 chevaux pour l’essence TSI.

Essai Volkswagen Arteon 2.0 TDI 150 : premières impressions

Photo 3/4 arrière statique Volkswagen Arteon (2018)

Le constructeur germanique instaure une nouvelle génération de berline, sa gamme devient plus premium et les ingénieurs ont opté pour l’option grand coupé 4 portes, très en vogue à l’heure actuelle. Il faut dire que les SUV ont envahi le marché, et cette berline est sûrement la meilleure réponse pour contrer ses homologues aux grandes roues.

Esthétiquement réussie, l’Arteon se veut plus audacieuse avec cette version R-line. Une immense calandre digne des grands SUV fait son apparition, les optiques LED imposent leur regard sur la chaussée, et le capot nervuré la rend plus bestiale. Cette face avant sort de l’ordinaire, elle impose son style en alliant les formes de sa carrosserie à de nombreux éléments chromés.

La teinte Jaune Curcuma contraste avec ses lignes bien travaillées, un réel équilibre s’opère avec sa silhouette de coupé. Les ailes avant sont plus prononcées et les jantes de 19 pouces bi-ton lui donnent une bonne personnalité. A l’arrière, elle se veut plus sobre : les feux se sont allongés, et étirent la poupe surmontée d’un discret aileron noir. Le pavillon de toit plonge vers l’arrière, tandis que les deux sorties d’échappement chromées contrastent avec le reste de la poupe.

Essai Volkswagen Arteon 2.0 TDI 150 : vie à bord

Photo tableau de bord Volkswagen Arteon (2018)

Aujourd’hui, monter dans une Volkswagen, c’est monter dans l’ensemble de la gamme : peu de changements sont à attendre à l’intérieur de l’habitacle. L’ergonomie de l’instrumentation est toujours à la hauteur, et comme toujours, l’austérité allemande domine. Cependant, le combiné Virtual Cockpit entièrement digital est d’une bonne lisibilité, et est paramétrable à souhait. Le système de navigation et d’infodivertissement est quant à lui clair, avec une bonne fluidité.

Une fois installé au volant, la sellerie cuir siglée R-line est confortable et bien finie, disposant à la fois d’un bon maintien latéral. Même avec sa silhouette de berline coupé, la place à l’arrière ne manque pas : la hauteur sous plafond reste correcte, tandis que les genoux ne manqueront pas d’espace. Le coffre dispose quant à lui d’un volume de charge de 563 litres, pouvant aller jusqu’à 1 557 litres une fois les sièges arrière rabattus.

La sécurité à son bord n’a pas été négligée non plus : beaucoup d’aides à la conduite sont au rendez-vous sur ce modèle. Finalement, il y du bon dans cet habitacle concernant la vie à bord, mais il est vrai que le manque d’originalité de l’intérieur, avec la droiture des lignes et le manque de couleur, ne colle pas avec son allure générale, en oubliant au passage le coté Premium recherché.

Essai Volkswagen Arteon 2.0 TDI 150 : sur la route

Photo essai route Volkswagen Arteon (2018)

Si l’Arteon possède un style dynamique qui lui colle au train, pour notre essai, nous avons opté pour la plus sage version diesel 2.0 TDI développant 150 chevaux. Il n’en faut pas moins pour tracter un poids d’un peu plus de 1,6 tonne, reposant sur la plate-forme MQB de la Golf. Pour ce modèle, la transmission reste la même que l’ensemble des autres modèles du groupe, avec une boîte robotisée DSG à 7 rapports.

Sur la route, le confort de conduite est appréciable, même sur notre modèle d’essai chaussé de jantes de 19 pouces. L’assise est plutôt ferme, mais n’entache en rien le concept agréable des berlines avec son amortissement piloté qui gère comme il faut les aspérités de la chaussée. L’insonorisation du diesel est réussie, mais pourtant, le stop and start casse la sérénité de l’habitacle avec un claquement désagréable lors de la relance.

Beaucoup d’aides à la conduite se retrouvent sur cette Arteon, avec à la clé une sécurité accrue pour profiter pleinement de la route. Le bloc diesel développe un couple confortable de 340 Nm, ce qui permet de profiter des relances sans se traîner. La boîte double embrayage DSG passe rapidement les rapports, mais reste assez longue à la détente lors d’un rétrogradage trop rapide. L’Arteon défile sur les routes avec une subtilité collée sur le capot.

Essai Volkswagen Arteon 2.0 TDI 150 : en bref

Photo 3/4 avant statique Volkswagen Arteon (2018)

Si sa concurrence directe peut lui faire de l’ombre, c’est clairement au niveau du tarif, avec par exemple la nouvelle Peugeot 508 qui ne manque pas d’atouts, ou encore la Renault Talisman qui affiche un prix d’appel inférieur de 10.000 €. Mais cette Arteon a de quoi répondre avec un design extérieur très réussi. Pourtant, l’intérieur austère de cette berline ne colle pas trop au standard premium auquel les clients pourraient s’attendre : l’esprit germanique est trop ancré et la touche d’originalité n’opère pas.

Pour se rattraper, l’Arteon offre un panel d’équipements à la hauteur, une tenue de route et un confort de conduite bien réels, avec plusieurs motorisations quatre cylindres essence et diesel, sobres et polyvalentes. Pour cette version R-line, il vous faudra signer un chèque de presque 50.000 €, sans compter les nombreuses options indispensables. Sûrement un frein pour les clients car elle s’attaque directement au marché de son homologue allemande, l’Audi A5 Sportback. Puis finalement, une berline premium ne doit-elle seulement proposer que des moteurs quatre cylindres ?

Essai Volkswagen Arteon 2.0 TDI 150 R-Line DSG7 : Fiche Technique

Photo moteur diesel 2.0 TDI 150 Volkswagen Arteon (2018)

  • Moteur : Diesel TDI, 4 cylindres en ligne à 16 soupapes, 1968 cm³, injection directe
  • Position : Transversale avant
  • Suralimentation : Turbo
  • Puissance : 150 ch DIN (110 kW) de 3.500 à 4.000 tr/min
  • Puissance fiscale : 8 CV
  • Couple moteur : 340 Nm de 1.750 à 3.000 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 9,1 secondes
  • Vitesse maxi : 220 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boîte de vitesses : double embrayage DSG à 7 rapports
  • Pneus : 245/45 R18
  • Freins : 4 freins à disque ventilés
  • Suspensions avant : NC
  • Suspensions arrière : NC
    • Longueur : 4 862 mm
    • Largeur : 1 871 mm
    • Hauteur : 1 422 mm
    • Empattement : 2 837 mm
    • Diamètre de braquage : NC
    • Volume de coffre : 563 à 1557 litres
    • Poids à vide : 1 643 kg
    • Consommation Urbaine : 5,4 l/100km
    • Consommation Extra-Urbaine : 4,0 l/100km
    • Consommation Mixte : 4,5 l/100km
    • Capacité Réservoir : 66 litres
    • Emissions de CO2 : 116 g/km
    • Norme antipollution : Euro VI
    • Année de lancement : 2017
    • Prix de base : 41 030 €
    • Prix du modèle essayé (hors options) : 45 690 €

    Photos : essai de la Volkswagen Arteon (2018)

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