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Alfa Romeo Stelvio : le premier SUV de la marque au Biscione

Photo officielle Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio (2017)

Après la très séduisante Giulia, Alfa Romeo vient de présenter le non moins attrayant Stelvio au Salon de Los Angeles. Pour la première fois dans l’histoire de la marque italienne, un SUV fait son entrée dans la gamme : un segment que le constructeur ne pouvait ignorer plus longtemps. Présentation.

On pourrait presque parler de seconde renaissance : longtemps moribond, le constructeur transalpin Alfa Romeo renaît enfin de ses cendres. Et la gamme de s’élargir progressivement. Après la présentation et la commercialisation de la déjà très appréciée Giulia (retrouvez notre essai de l’Alfa Romeo Giulia), concurrente des BMW Série 3, Jaguar XE et Mercedes Classe C, et en attendant l’arrivée prochaine d’une grande berline qui se placera au-dessus de la Giulia et remplacera l’Alfa 166 dont la production a cessé en 2007, la marque italienne vient de lever le voile sur l’Alfa Romeo Stelvio au dernier Salon de Los Angeles.

Ce SUV qui repose sur la plateforme de la Giulia aura la lourde tâche de croiser le fer avec une concurrence des plus fournies et féroce. Qu’il s’agisse des ténors allemands du segment comme l’Audi Q5, BMW X3 et Mercedes GLC, ou encore des outsiders aux dents longues comme la toute nouvelle Jaguar F-Pace ou le Volvo XC60, plus tout jeune mais encore bien implanté sur le marché puisque première vente de sa catégorie sur le marché européen en 2015. Surtout, dans sa version Quadrifoglio, la plus sportive et la seule présentée au Salon de Los Angeles, le Stelvio semble vouloir marcher sur les plates-bandes de Porsche. C’est qu’avec 510 chevaux, soit la même puissance que la Giulia du même nom, il ridiculise le Porsche Macan qui n’offre “que” 440 chevaux dans sa version de pointe. Il va y avoir du sport !

Photo Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio (2017)

Non content de survoler sa catégorie en matière de puissance et par-là même d’honorer son blason synonyme de sportivité, le Stelvio pourra également compter sur un autre argument pour séduire la clientèle : son style. Surfaces vitrées réduites à la manière d’un coupé, courbes généreuses, spoilers avant et arrière intégrés de manière subtile, face avant typiquement Alfa Romeo avec sa calandre « trilobo » en V et ses phares étirés, le Stelvio reprend les codes stylistiques de la Giulia en y ajoutant une pincée de muscle. Plus imposant sans apparaître trop massif, élancé, son look ne laisse pas indifférent. En outre, la partie arrière est ici plus équilibrée que celle de la Giulia. Rappelons toutefois que la seule et unique version du Stelvio présentée au Salon de Los Angeles n’est autre que la livrée la plus affûtée. Mais nul doute que sans ses artifices sportifs, le Stelvio saura malgré tout convaincre les amateurs de belles voitures.

Outre le V6 2.9 de 510 chevaux déjà présent sous le capot de la Giulia, le Stelvio pourra également recevoir le nouveau 2.0 litres Turbo essence de 280 chevaux, déjà vu sous le capot de la Giulia Veloce. Là aussi, les performances devraient être à la hauteur. Pour rappel, Alfa Romeo table sur une vitesse maxi de 240 km/h pour la Giulia Veloce Turbo essence de 280 chevaux tandis que le 0 à 100 km/h serait atteint en 5,2 secondes. La version Quadrifoglio présente, elle, des performances surpersoniques avec 307 km/h en vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h réalisé en moins de 4 secondes. Certes plus corpulent et ayant selon toute vraisemblance un coefficient de pénétration dans l’air plus élevé que celui de la Giulia, le Stelvio devrait faire à peine moins bien.

Photo intérieur Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio (2017)

C’est que les ingénieurs d’Alfa Romeo ont tenté de maîtriser au mieux le poids du véhicule. L’arbre de transmission est conçu en fibre de carbone, un matériau très léger que l’on retrouve habituellement sur des supercars, tandis que le moteur, les suspensions ou encore les freins sont en aluminium. Rien ne dit que ce sera le cas sur les versions plus classiques. Mais si la Giulia a réussi à contenir son poids, il en sera très probablement de même pour le Stelvio. Pour le reste, il recevra tout l’arsenal technologique déjà vu sur la Giulia comme la transmission intégrale non permanente Q4, le sélecteur de conduite Alfa DNA (avec un mode Race pour la version Quadrifoglio) ou encore le dispositif Torque Vectoring, pour la première fois associé à la transmission intégrale, qui répartit automatiquement et séparément le couple sur les roues arrière en fonction des conditions d’adhérence.

Présenté en avant-première sur le territoire nord-américain, friand de ce genre de véhicules mais bien moins du diesel, surtout depuis le scandale du Dieselgate, Alfa Romeo n’a pas évoqué la présence de telles motorisations sous le capot du Stelvio. Mais, bien entendu, il est attendu sur le Vieux Continent. Et fort logiquement, le Stelvio devrait recevoir les différentes variantes du 2,2 litres de la Giulia (de 150 à 210 chevaux) pour espérer toucher un public large. Aucune information non plus en ce qui concerne les ADAS, les équipements de confort ou encore les cotes habitables. Tout juste sait-on que le Stelvio sera équipé d’un système d’infotainment Connect Nav avec écran couleur de 8,8", soit une valeur conventionnelle à l’heure actuelle. Les informations manquantes seront communiquées dans les semaines à venir. Gageons que le Stelvio présentera les mêmes qualités dynamiques que la berline Giulia, car si tel est le cas, il donnera bien du fil à retordre à ses principaux concurrents, mêmes les plus exclusifs…

Photos officielles : Alfa Romeo Stelvio (2016)

Vidéo officielle : Alfa Romeo Stelvio (2016)

Photos & vidéo : Alfa Romeo

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Hugo Dupont

Victime d'obsession amoureuse pour l'automobile. Constamment sous perfusion de news afin d'alimenter sa mortelle passion.

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